Lésions
Gangliosidose
Maladies de surcharge lysosomale liées à l’incapacité de cataboliser les gangliosides GM2. On en reconnaît plusieurs types, selon le déficit enzymatique, dont les manifestations cliniques sont proches.
Exemples : maladie de Tay-Sachs (déficit en hexoaminidase alpha), maladie de Sandhof (déficit en hexoaminidase beta).
Gangrène
Terme désignant certaines variétés de nécrose tissulaire. En pratique, désigne deux affections différentes :
'- nécrose ischémique d’un segment de membre (gangrène sèche).
'- nécrose tissulaire au cours de certaines infections à germes anaérobies (gangrène humide ou gangrène gazeuse).
Glioblastome
Tumeur astrocytaire maligne d’évolution très agressive.
Gliome
Terme générique regroupant les différentes tumeurs gliales.
Globe corné
Foyer de différenciation malpighienne kératinisée enroulé sur lui-même et prenant une forme sphérique, permettant d’affirmer l’origine malpighienne d’un carcinome.
Glycogénoses
Ensemble d’affections rares dues à un déficit héréditaire de l’une des enzymes impliquées dans la synthèse ou la dégradation du glycogène et se traduisant morphologiquement par des surcharges cellulaires de topographies variées.
Grade histopronostique
Le grade histopronostique d’un cancer est un score de malignité qui se fonde sur des critères tels que le degré de différenciation tumorale, l’activité mitotique, le degré d’atypies cyto-nucléaires ou l’extension de la nécrose. Ces critères varient pour chaque type de tumeur.
Exemple : le score de Scarff-Bloom-Richardson des adénocarcinomes mammaires.
Granulome
Lésion inflammatoire constituée d’un infiltrat leucocytaire et histiocytaire circonscrit (grain macroscopique). Ce terme est actuellement souvent utilisé au sens plus restrictif de granulome épithélioïde et gigantocellulaire (ou tuberculoïde).
Granulome épithélioïde (Synonyme : granulome tuberculoïde)
Lésion inflammatoire constituée d’un amas de cellules épithélioïdes, de lymphocytes et souvent également de cellules géantes de Langhans. Cette lésion est circonscrite en périphérie par des lymphocytes et/ou de la fibrose. Les granulomes épithélioïdes s’observent notamment au cours des infections mycobactériennes, mais également au cours d’autres processus infectieux, ainsi que dans certaines maladies systémiques (exemple : la sarcoïdose).
Granulome pyoépithélioïde
Granulome dont le centre est constitué d’une nécrose riche en polynucléaires neutrophiles et en pyocytes et dont la périphérie est surtout constituée de cellules épithélioïdes et de quelques cellules géantes de type Langhans. Ces granulomes peuvent s’observer au cours de la maladie de Nicolas Favre (due à des Chlamydiae), de certaines yersinioses (Yersinia pseudotuberculosis), dans la maladie “ des griffes du chat ”, le plus souvent due à une bactérie du genre Bartonella, dans la tularémie (maladie des “ égouttiers ”).